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Projet Multidisciplinaire - Groupe 16
5 novembre 2008

Interview de Mr Vandermotten (urbanisme)

-un des avantages de Bruxelles est que c’est une ville peu dense.

-prix de l’énergie élevé pourrait entraîner une densification de la ville

-aujourd’hui, à Bruxelles, la péri-urbanisation continue. Mais en même temps, depuis une dizaine d’années, il y a certains segments de la population jeune, de cadres internationaux, d’immigrés…qui préfèrent de plus en plus une certaine délocalisation centrale. Pour le moment la péri-urbanisation continue mais de nouveaux segments de la population préfèrent le centre de la ville.

-si le coût de l’énergie devient trop élevé, on pourrait imaginer que la péri-urbanisation ralentisse, mais il y a une certaine balance entre le prix du logement et le coût du pétrole. Une grande partie de la population quitte la ville parce que le prix du logement devient trop élevé en ville.

-si le prix du pétrole augmente mais que nous n’avons pas, en même temps, une augmentation de l’offre du logement, en particulier de logements sociaux en ville, il est possible qu’une partie de la classe moyenne soit quand même obligée de sortir de la ville

-on peut constater que le bilan entre le coût de l’énergie, la durée du transport et le prix du logement reste un bilan qui n’arrête pas la péri-urbanisation

-la forte péri-urbanisation qui a commencé à partir des années 50, a été fondée sur la généralisation de la voiture et sur un coût de l’énergie bon marché

-aujourd’hui les campagnes ont disparu, il ne reste en Belgique plus que 4% d’agriculteurs. Elles ont des fonctions qui étaient auparavant concentrées en ville et qui aujourd’hui ne s’exercent pas nécessairement à la campagne mais sont exercées par des gens qui habitent à la campagne et qui vont travailler en ville ts les jours

-ce qui manque à la campagne c’est une densité de vie sociale urbaine, culturelle, qu’on ne retrouve que dans les très grandes villes et pas dans les villes moyenne. C’est ça qui explique le retour vers les très grandes villes. En terme d’infrastructures, et des services une ville moyenne est comparable à une campagne urbanisée.

-les transports en commun doivent être renforcés en ville car le coût énergétique des transports en commun et moindre que celui de la voiture

-une ville trop dense perdrait l’attractivité que Bruxelles a par rapport à une clientèle étrangère

-il y a, depuis quelques années, une nouvelle tendance ; les bureaux dégradés sont retransformés en logements, à cause d’une clientèle aisée qui veut un logement au centre ville. Cela crée une revalorisation de l’immobilier qui fait augmenter les prix du loyer et expulse d’autres gens vers la périphérie.

-le prix du logement est plus cher que l’augmentation de l’énergie, et est perçu de manière plus immédiate

-il y aune demande pour certains quartiers centraux, et très peu de logements à prix sociaux. Si la demande augment et qu’il y a peu de logements sociaux, la population est obligée de partir

-à Bruxelles, il n’y a plus beaucoup de place pour construire de nouveaux logements, la ville est limitée à 19 communes (limite administrative et politique), tout ce qui se construit en dehors ne dépend pas de la région bruxelloise. Il y a quelques réserves de terrains, donc il y deux possibilités ; soit la densification, soit la retransformation en logements d’immeubles qui avaient d’autres fonctions (anciens bureaux dégradés…)-mais ces logements sont souvent des lofts, etc

-un des atouts de Bruxelles est que c’est une ville peu dense ( maisons familiales à deux ou trois étages)

-les grands immeubles n’ont pas nécessairement une densité bcp plus grande que les quartiers de maisons individuelles, les grands blocs d’immeubles impliquent des dégagements considérables

-il faudrait aller vers une certaine densification de la ville avec des logements accessibles à la classe moyenne avec une forte amélioration de transports publics urbains pour fortement limiter le mouvement de péri-urbanisation

-le transfert de la voiture aux transports en commun se fait bcp plus facilement avec le métro qu’avec le tram, mais le coût du métro est bcp trop grand ,sauf sur des lignes extrêmement chargées. On pourrait élargir la ligne de métro jusqu’à Uclle et Evere mais d’ici 15 ou 20 ans une plus grande extension n’est pas possible. Les trams peuvent être une alternative sur des axes à charge moyenne, à condition que se soit des trams en site propre ( ce qui n’est pas le cas à Bruxelles)

-métro 28 km/h, tram 17km/h, fréquence du tram est moindre que celle du métro

-système de train-tram ; tram en ville (en site propre) qui à la périphérie montent sur les voies de chemin de fer et font 15, 20 km

-le RER peut alléger la situation en ville mais peut aussi inciter plus de gens à quitter la ville

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