Infos intéressantes du livre "Vivre (presque) sans pétrole" de J. Bonaldi
Chapitre I : Un nouveau mode de vie
p. 9 : Pour lui, nous ne serons pas, demain, à court de pétrole. Le monde ne va pas tomber en panne sèche. Pas de scénario d’apocalypse. Il y a encore du brut sous nos pieds, il y en aura toujours car nous n’irons jamais chercher la dernière goutte : elle nous coûterait beaucoup trop chère.
Nous avons du pétrole… mais il est de plus en plus onéreux à extraire et nous sommes de plus en plus nombreux à en dépendre.
Quand ne pourrons-nous plus nous payer un plein d’essence ?
Le prix du baril va augmenter. Fatalement, notre quotidien changera. Nous devrons penser la vie avec un pétrole que nous n’utiliserons qu’en dernier recours.
p. 10 :
Le marché du tourisme de masse aura alors laissé place aux valeurs saines de la
randonnée tandis que les télécommunications devront pallier la disparition du
vol hebdomadaire Paris-Toulouse. Seuls les plus riches pourront continuer à
rouler, à voler, à s’offrir le luxe d’une promenade en voiture le w-e.
Les campagnes auront à nouveau besoin de bras, modifiant singulièrement leur
attrait économique et bouleversant un marché de l’emploi dans lequel les
métiers, oubliés, de la récupération, de la réparation seront des valeurs
sûres.
Et dans l’industrie ? L’arrêt soudain du transport longue distance aura
stoppé net le phénomène des délocalisations et de la mondialisation. Nous
consommerons des produits locaux. Nous redécouvrirons la principale vertu de
nos villes qui seront, à l’inverse des villes américaines, heureusement
toujours fortement concentrées.
p. 11 : Nos maisons se seront faites enfin économes.
Nous ne sommes et nous ne serons pas prêts à nous passer d’un pétrole économiquement abordable. Nous sommes aujourd’hui dépendants de cette énergie trop bon marché.
Chapitre II : Le Pétrole ? J’arrête quand je
veux…
p. 26 : Aucune énergie renouvelable ne pourra complètement remplacer le pétrole.
p. 36 : Une seule solution : faire des économies.
Chapitre III : 5 mai 2016, c’est comment la vie
(presque) sans pétrole ?
p. 44 : Les courtes histoires qui suivent sont le fruit d’un travail de recherche. Elles racontent comment, dans notre très grande inventivité, nous nous serons adaptés en dix ans à ce nouveau challenge. Vision optimiste des changements.
Chapitre IV : L’URSSAF met ses comptes à jour
p. 45 à 52 :
5 mai 2016, l’Urssaf publie sur son site internet la liste mise à jour des
nouveaux métiers répertoriés dans ses grilles de cotisation.
Métiers agricoles : Journalier, désherbeur, laboureur, faucheur, vacher
communal.
Métiers d’eau : pilote de bateau-bus, billeur, chef des ponts, débardeur, démanteleur, flotteur, yoleur, maître de digue, toutier.
Métiers de l’artisanat : baugeur, bricoleur, cambrurier, chaudronnier, charron.
Métiers des transports : apporteur, porteuse, octreur, cocher, colporteur, pousseur, roulier, transporteur.
Métiers de l’industrie : charpentier de bateaux, hourdeur, paveur de rue, scieur de long.
p. 93 : Le cheval est de nouveau à l’honneur, même en ville (diligences etc.). Les élevages de chevaux se sont multipliés.
p. 125 : Les loisirs mais aussi les habitudes de consommation ont changé. Les courses, une fois par semaine, au supermarché ont laissé la place à des achats moins importants effectués auprès de nombreux petits commerçants venus s’installer dans votre quartier. La viande, devenue très chère, est moins consommée qu’auparavant.