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Projet Multidisciplinaire - Groupe 16
28 octobre 2008

LIvres Fanny - résumé des points intéressants

Le plein s'il vous plait:
Les bonnes actions techniques de la puissance publique : mise en place de transports en commun et d'un réseau ferré convenable. Pq il n'y a aucun pays ou les transports en commun remplacent les voitures, et où les camions montent tous sur les trains? On ne peut construire une gare devant chaque usine, chaque exploitation agricole, de plus le full de marchandises en camion est +-7 fois ce qu'il est en train!
Le fret ferroviaire a augmenté, mais le fret routier aussi! Donc espérer faire baisser le trafic des camions en augmentant les trains, est espérer le contraire de ce qui se passe actuellement!
Qu'est-ce que de "bons transports en commun"? Un RER qui nous dépose à 100m de là où on habite, avec un passage toutes les 10min, et nous dépose à 100m de notre lieu de travail. Dans une zone à habitat dispersé, la densité d'habitants ne permet pas d'avoir de flux suffisants pour remplir un RER
Le village périphérique:

La politique de consommation de masse et l'image négative du centre-ville vont contribuer à un courant d'émigration vers les communes périphériques. Dans les années 70, la crise de la société productiviste occidentale va remettre en question l'idéologie corbusienne de la ville comme version spatiale de l'économie fordiste (une zone = une fonction). Les régions urbaines stagnent, le milieu rural croit plus vite. Mais le volume de la population des communes de la périphérie bruxelloise ne cesse de croître, même si les comportements migratoires restent liés à la conjoncture économique, comme le prouve la décélération de la périurbanisation (=extension des limites de zones urbaines par un mouvement de concentration croissante de populations en périphérie des agglomérations) entre 79 et 84.
Les entreprises nouvelles cherchent de la main d'oeuvre d'un haut niveau intellectuel, scientifique et culturel, que ne rebutent pas une mobilité de plus en plus importante. (ex: Brabant wallon, employés et cadres travaillant dans le centre de Bruxelles, qui font le trajet tous les jours).
Lien entre le degré d'urbanisation et le degré d'équipement d'une commune.

Mobilités et ancrages : chap 1.

L'aspiration à plus de maîtrise de l'espace se concrétise au travers d'innovations technologiques et se transforme en une demande sociale qui ne cesse d'augmenter.
1930 : émergence de la concurrence entre transport individuel et transport en commun.
Malgré l'apparition de la voiture, les trams se maintiennent, de plus en plus considérés comme une forme d'aide sociale pour les gens qui n'avaient pas assez de moyens pour accéder à l'automobile.
A. Sauvy (1968): "Si quelque jour, le pétrole venant à manquer, événement dépourvu de toute probabilité même assez lointaine, nous le verrons, le besoin vital créé et la technique perfectionnée suggèreront quelques succédanés en donnant des ordres sans appel."
5ans plus tard, la crise de l'énergie (hausse des cours du pétrole brut) transforme la perception idyllique de la voiture d'une partie de la population. Mais après une brève accalmie, la préférence automobile se réinstaure, mais laisse apparaître le débat sur les couts de la voiture, tant énergétiques, humains et écologiques.
Yonnet : "En 1951 la voiture est signe d'opposition sociale. En 1981 la non possession d une voiture est signe de non appartenance sociale, la vie professionnelle, familiale et relationnelle en dépend!
Le droit à la liberté d'être mobile est défendu comme celui à l'emploi, au logement,...
L'avènement de la voiture comme transport individuel dans les années 60 n'a pas répondu à un besoin économique, mais à une inscription du voyageur dans la consommation de masse. Du point de vue temporel et de la conjoncture chronologique, tout se passe comme si il y a antériorité d'un pole sur l'autre (pole innovations technologiques, pole socioculturel), mais aucun pole ne permet de déduire les réactions d'un autre, ni de les oblitérer.

Mobilités et ancrages : chap 3.

La question de l’environnement incite la sociologie à reposer la question de l’espace car elle redonne à l’espace physique un contenu et une signification, et c’est sans doute une des raisons pour lesquelles ce sont les sociologues du rural qui se sont montré les plus actifs dans ce nouveau champ de recherche.

La diversité des réactions locales en milieu rural face aux problèmes d’environnement est un fait patent : tantôt on voit des collectivités s’insurger contre un projet d’aménagement, tantôt ces mêmes collectivités sont tolérants par rapport à des pollutions ou dégradations avérées de leur milieu proche. Le même souci d’environnement peut aussi bien constituer un souci partagé et mobilisateur que faire l’objet d’un rejet tout aussi collectif. Ces contradictions apparentes se comprennent par le fait que ces préoccupations d’environnement, souvent venues de l’extérieur du milieu local, peuvent faire l’objet d’interprétations contradictoires selon le code culturel à travers lequel les populations locales s’en saisissent, càd finalement selon la manière dont ces objets peuvent ou non s’inscrire dans un des registres de la vie collective.

L’environnement est donc réappropriable à la condition qu’il puisse être codé culturellement et socialement organisé à l’intérieur des règles de la vie associative locale.

Sociologiquement on peut parler d’interdépendance écologique pour désigner les phénomènes d’interdépendance sociale à travers les processus écologiques. Ce qui est en cause dans les problèmes d’environnement, sont des processus de transformation des contextes écologiques et donc des activités humaines qui s’y déroulent. La nature est devenue une médiation des rapports sociaux qui échappe au contrôle de l’homme. Il y a une requalification du territoire pour ses fonctions écologiques, mais aussi une requalification du local comme lieu d’intervention ou de gestion de l’environnement.

Les représentations individuelles de la nature et de l’environnement apparaissent contradictoires pcq elles appartiennent à plusieurs registres de perception et d’évaluation. Un premier registre est celui qui oppose ville et campagne. Dans cet ordre de comparaison, nature et environnement sont mobilisés pour se conforter dans l’idée qu’il est avantageux d’être rural. => ville : plus puissante, plus riche et plus cultivée ; campagne : plus propre, plus pure.

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