Interview Mr. Alain Préat
Interview du
professeur de "Gestion de l’énergie" Monsieur Alain Préat
La carbochimie représente 300 000 produits différents,
elle ne peut se passer du pétrole. L’avion se trouve dans le même cas ;
donc pour ces deux-la le pétrole est irremplaçable.
Selon Mr. Préat, les transports dans les villes sont
un problème de politique et non scientifique. La voiture est une source d’argent
qui enrichie l’Etat grâce aux taxes payées par les citoyens. Celui-ci fonctionne
par un système de court terme - c’est-à-dire que le but poursuivi de la
politique vise en premier l’argent, l’enrichissement. Les métiers dérivés de la
voiture produisent beaucoup de mains d’œuvres. Notons que 1/5 des automobiles
est une voiture de l’Etat, ce qui revient à 20%.
Les transports en commun devraient être gratuits, plus
ponctuels, plus propres ainsi que plus fréquents et plus denses. Pour
l’instant, c’est loin d’être le cas – ils sont très chers, manquent de propreté et sont presque
inaccessibles pour les personnes handicapées. La voiture électrique peut être
une solution tandis que le réservoir de la voiture à hydrogène est bien plus
solide et donc lourd.
Le chauffage est aussi une question essentielle qui
rapporte de l’argent à l’Etat. Les panneaux solaires ne sont pas une solution vue
le climat en Belgique et le manque d’enthousiasme chez les gens. Le vélo est
une alternative de transport mais qui aujourd’hui est dangereux, il n’y a pas
assez de bicyclades ni d’abris pour celui-ci.
Le pétrole serait disponible encore au moins 40 ans,
il s’agit d’améliorer la qualité de vie dès aujourd’hui. Les politiciens ne
font pas preuve de grand intérêt en ce qui concerne la pollution. Ils roulent
en grosses voitures qui sont très polluantes et donnent un très mauvais exemple
pour le peuple qui dès lors n’a plus envie de respecter leurs contraintes. Le
système à court terme qui visant l’argent, développé par les politiciens,
empêche le système à long terme, qui permettrait une meilleure qualité de vie
et une économie du pétrole.
En fin de compte, le pétrole est 90% de politique, techniquement il y a des solutions mais les contraintes ne sont toujours pas imposées car chaque année la vente mondiale des produits raffines issus du pétrole brut, représente, toutes taxes comprises une recette d’environ 2000 milliards d’euros.
Durée: 29min 26 sec